a-lombre-de-vos-sourires

Moi. Ma vie.Ou pas. Entre fiction et réalité,vous êtes ici chez moi.Photos et textes sont miens. Sinon, c'est précisé ;) Bienvenue et bonne visite. Bisous à tous.

Dimanche 31 mai 2009 à 0:19





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J'ai tellement aimé tout ce qu'on a partagé elle et moi. Le plus simplement du monde.
Les rires. Les photos. Les anecdotes.Les coeurs brisées. Les dragueurs. Lourds. Très lourds.Un besoin de changer de tête.De couleur. Les fraises, le chocolat et la crème chantilly. Mes habits. Un film magique. Nos pieds dans l'eau.Nos envies. Nos peurs. Un regard sur la vie.La découverte d'un oiseau bizarre. Nos crises respectives. Une fondu au chocolat. Un voyage en train. Des citations.
Nos bières. Les silences.
De la vie, de la vie et encore de la vie.
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Dimanche 17 mai 2009 à 16:04

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Repas de famille


11h10
-Il manque Mattieu non ? On l'attend pas ?
-Il viendra pas maman , il finit le travail à 18h.

13h00
-Dis moi Isabelle, Mattieu ne vient pas aujourd'hui ?
-Non maman, il travaille... répondit Isabelle la voix tremblotante...Hein Léa dit lui toi à ta mémé que ton frère rentre tard...

15h 30
-Et Mattieu, il fait quoi ? Pourquoi il est toujours pas là ?
-Il travaille aujourd'hui maman...
-Il va se tuer au travail ce petit. Il ne sait pas dire non. Toujours le coeur sur la main. Prêt à donner de lui même. Et ce, toujours avec le sourire. D'ailleurs, ce sourire, personne n'y résiste n'est-ce pas !? Un sacré bonhomme mon Mattieu. Il ira loin ce petit.


*

S'en est trop...Isabelle quitte la table le visage ruisselant de larmes et s'excuse la voix cassée, tremblante, noyée sous les vagues de sanglot qui ne cesse de déferler...
Léa lui emboîte le pas, un brin plus pâle qu'auparavent. Elle embrasse sa mémé sur le front avant de quitter la pièce et lui glisse à l'oreille, la peau humide : « T'en fais pas, ça va aller, elle est un peu surmenée maman en ce moment »...
Parce qu'elle y est pour rien la pauvre petite vieille...Elle y est pour rien si elle va bientôt avoir 80 ans et que sa mémoire lui fait défaut, part en lambeaux.
Personne n'y peut rien si la maladie la bouffe...La dévore de l'intérieur. Personne n'y peut rien si elle a la tête à l'envers, les neurones emmêlés, la mémoire ankylosée.
Est-ce de sa faute si elle oublie tout... A longueur de temps. Si les idées, les informations passent mais toujours lui échappent. Lui glissent entre les doigts. Sans qu'elle puisse les retenir. Les laisser s'écrire dans un coin de son cerveau. Les faire siennes.
Alors comment lui en vouloir, à quoi bon lui répéter que Mattieu ne rentrera pas. Plus. Plus jamais. Jamais. Jamais. Jamais.
La semaine passée en rentrant de ce fichu boulot justement, une plaque de verglas qu'il n'avait pas vu...La voiture dérape,enchaîne une série de tonneaux et vient terminer sa course contre un platane. C'est un promeneur qui les a retrouvés, la voiture calcinée et le corps de Mattieu dévoré par les flammes. En quelques minutes, la vie, le feu leur l'avait volé. Laissant le coeur de ceux qui l'aimait en cendre. Rempli de vide, de douleur, d'absence, d'incompréhension. Et d'une vie à continuer sans lui.

 

 

Jeudi 14 mai 2009 à 9:58

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Qu'est ce qu'il y a qui ne tourne pas rond chez moi? Comment ça se fait que je finis toujours la tête à l'envers, le coeur de travers ? Comment ça se fait que je me plaît à faire des noeuds avec ma vie? A vouloir vivre ce qui ne se vit pas. Ce qui se fuit. Qu'est ce que je cherche à me prouver? Pourquoi quand rien ne va, je me perd dans ces mondes virtuels. A la recherche de moi-même. Pourquoi ma vie tangue toujours un peu trop entre l'absurde et l'irréel ? Si l'on sait me cueillir dans un moment de faiblesse, je m'accroche. Fort. Bien souvent, ces hommes-là arrivent quand rien ne va. Quand le vide se fait un peu trop présent. Il me donne l'impression de valoir quelque chose dans leurs yeux. Alors moi, dans leurs regard salvateurs, je m'y plonge. Je m'y noie. Je bois la tasse. Quand on avait décidé de ne plus se parler, moi je voulais pas pleurer. J'avais décidé que quoi qu'il arrive, ma vie et moi, on tiendrai le coup. Que je tiendrais à nouveau debout. C'est quoi ces histoires de donner un maître enchanteur à nos sourires? Moi et ma solitude pouvions très bien nous passer de lui. Sans soucis. C'est grâce à ce regain d'amour propre que tout s'enchaîne si bien ces dernières semaines. Comme quoi...
Mes amis, les vrais, font tous tourner leur vie un peu trop vite pour moi ces derniers temps. Et parfois ça me donne le tournis. Et envie aussi. J'aimerai parfois que ma vie s'emballe elle aussi. Trop longtemps que je fais du sur place. Enfin voilà, parfois leur vie tourbillonne et moi je loupe mon tour. Et j'oublie. J'oublie combien les moments passés avec eux sentent le bonheur et font danser mon coeur. J'oublie que dans leur intérieur j'ai toujours ma place. Ma place attitrée. Que leurs bras seront toujours disponibles pour une danse avec moi. Sentir leurs sourires à eux tout près, altère un peu son pouvoir à faire naître le mien. Je ne suis plus sûre de rien. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je ne sais plus bien. Et si j'avais tout inventé ? Créer les sentiments de toute pièce pour apporter un peu de chaleur à mon corps frigorifié par l'absence, le manque, le vide. Et si.
C'est si facile d'oublier quand la vie me tend des pièges. Dans lesquels je me plais à me précipiter. Les yeux grands ouverts. Quand tout est un peu trop bancal. Le mal de vivre me saisit trop facilement les tripes. Je m'enfouis. Je m'enfuie. Trop de tout. Trop de rien. Je sens que je m'égare. Cherche désespérément à retrouver le chemin. Qu'on m'indique la route à suivre. Quand ? Où? Comment? Les aléas de la vie s'enchaînent. Je ne sais pas les faire taire. Je me plairais presque à les enchaîner. A bout de souffle. Alors quand un sourire me tend la main, j'ai tendance à m'y accrocher. Fermement. Il touche des endroits qu'il ne devrait pas. Mais comment dire non à quelqu'un qui vous tend ses deux bras en guise de cocon réparateur. Comment ne pas avoir envie de se perdre dans ces bras là? Depuis trop longtemps les sentiments sont allé voir ailleurs. Ou joue perpétuellement à cache-cache. Mon coeur demande un répit. Il ne demande qu'a s'épancher. Dans ces moments de faiblesses, même le pire des crétins, s'il s'y prend bien arrive à passer la main en travers les barbelés qui croyais-je me protégeais. Il passe sa main et attrape mon coeur. Le caresse, le flatte, le console. Et moi, je ne répond plus de rien. C'est si bon de se laisser aimer. Un peu. Juste un peu. Je ne sais pas la teneur des sentiments qui naissent dans ces moment là. S'ils sont durables. Véritables. Viables. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Et la seule façon de savoir, c'est de les vivre. Alors allons-y.

Lundi 20 avril 2009 à 17:31


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Il fait parti de ces gens-là...

De ceux qui même après des mois de silence, répondent à mon sms à 1h du matin. Pour être sur que je vais bien. Et poser une option sur une date de mon calendrier. Parce que ça fait trop longtemps.

De ceux dont j'aime faire des bras mon refuge. Un endroit où me blottir sans crainte. Déposer ma carapace à ses pieds et le laisser de ses sourires lécher mes blessures. Et puis parler. Ou pleurer. Ou les deux à la fois. Il n'a peur de rien le pauvre. Ou juste rester là. Comme ça. Pour le plaisir. Pour le plaisir d'être là.

De ceux dont le rayonnement est si fort que le coeur tangue constamment entre l'amour et l'amitié. A quoi bon chercher à nommer, à désigner, à expliquer. Vivons.

De ceux qui ont commencé pour moi, à déméler les noeuds. Qui m'ont montré la lumière, là bas derrière les nuages. Qui m'ont donné envie d'y croire. Qui m'ont donné les armes pour me battre. Me débattre dans la vie. Avancer.

De ceux qui m'ont regardée. Vue telle que j'étais. Sans artifices aucun. Et sont restés.
 

*

Vieux texte...D'il y a 3 ans déjà... :

A toi qui a été la tant de fois...

Je ne sais pas où tu es, comment tu va ni quelle tempête tu traverse..Mais je pense a toi...Je pense à toi tout bas..Je pense à toi souvent....J'éspere que ta vie a les couleurs de l'arc en ciel...La mienne est monotone, monochrome...Du gris je crois...Je ne sais plus...Je ne sais pas..Et je men fou...

Plus rien n'a d'importance

Je voudrais juste que tu me serre dans tes bras , que tu me dises que tu es là et que tu me laisses pleurer tout contre toi...

Ne pas Respirer.
Ne pas Entendre.
Ne pas Penser.



P.S: Pourquoi faut-il que tu ai toujours raison?

 

Dimanche 19 avril 2009 à 22:41


Ce matin, comme depuis une semaine et demi, je me dirige vers ton emplacement. Je marche d'un pas alerte, sourire aux lèvres. Égarée quelque part entre le rêve et la réalité.

Et puis je m'arrête net. Ta tente n'est plus là. Il n y a plus rien. Plus une trace de toi. Comme si tu n'avais jamais existé. Comme si rien ne s'était passé. Mes jambes ploient sous le poids du vide qui s'offre à moi. Je m'écroule. Pleure. Cris. Martèle la terre de mes petits points serré. Avec ma force de mouche comme tu disais. Je te maudis si fort. Je me sens trahie. Abandonnée. Je ne sens plus rien. Arrive un moment où la douleur est tellement puissante, ravage tellement tout, qu'on n'est plus qu'un grand champs de rien.

Tu es partit comme un voleur. Sans prévenir. Sans explications. Rien de rien. Et moi je suis censée penser quoi ? Penser quoi de la nuit dernière? Cette nuit où ce que je n'osais espérer est devenu réalité. Cette nuit où on s'est aimé sous les étoiles. Cette nuit, qui fut notre. J'ai mal. Mal. Mal. Mal. Tout ça se n'était donc rien. Je ne suis donc rien pour toi. Quelle conne j'ai été d'avoir voulu y croire. Tu viens ici tous les étés. Alors ton tableau de chasse doit être à faire palir les plus grandes stars. Avec ta gueule d'ange. Tes foutus yeux bleus enjôleurs. Je te hais. Je n'ai du être qu'une parmi tant d'autre. Moi qui croyais être tienne. Dans tes bras, je me sentais reine. Pourquoi? Pourquoi tu me fait ça?

Dévastée, je reprend le chemin de la tente de mes parents. Un masque de sérénité pour la dure journée qui s'annonce. Ils n'attendaient que moi pour partir prendre le vaporetto. Alors je leur emboîte le pas, sans vie, sans envie. Parce qu'il le faut. Parce qu'il faut malgré tout, continuer à mettre un pied devant l'autre. Je ne veux pas de leur question. Il est encore trop tôt. Alors, quand, à quelques pas de l'embarcadère, j'entends ma soeur prononcé ton prénom, je l'assassine du regard. Et puis, comme elle insiste, comme mes parents la suivent dans ses élucubrations, j'écarte un peu de mes mains, le lourd brouillard dans lequel est plongé mon esprit.

Et soudain je comprend. Je vois.

Tout mon être se relève. Je souris. Je ris. Je pleure. Je saute dans tous les sens.
Tu me m'as pas oublié. Tu ne m'a pas mentit. Tu m'aimes.
Sur le muret qui jalonne l'embarcadère, en lettre noir on peut lire :
'Mélia, recordati di me... 02/06/09...12/06/09...il nostro sogno sveglio...Ti amo. Alessio '*


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*
'Mélia, rapelle toi de moi... 02/06/09...12/06/09...notre rêve éveillé...Je t'aime. Alessio '



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