a-lombre-de-vos-sourires

Moi. Ma vie.Ou pas. Entre fiction et réalité,vous êtes ici chez moi.Photos et textes sont miens. Sinon, c'est précisé ;) Bienvenue et bonne visite. Bisous à tous.

Mercredi 23 décembre 2009 à 21:01



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Il y a entre nous des phrases récurrentes. Des parcelles de notre histoire qui se répètent à l'infini. Comme des miettes de nous inoubliables. Inaltérables. Même les mots méchants, même les mots ronchons on en fait des refrains à notre histoire.
Parce qu'il y a des mots qui ne feront jamais sourire que nos lèvres, que nos yeux.

Jeudi 26 novembre 2009 à 15:43

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J'ai raccroché et j'ai planté mes yeux dans les siens. D'une toute petite voix et très vite,je lui ais dit 'Mémé est à l'hôpital. Elle a fait un malaise cardiaque'. Il a répondu du tac au tac :'Mémé?', 'Mémé Francia?'.
Comme si on en avait quinze à la douzaine qui pouvaient prétendre à ce titre-là. Jeanne, elle s'est envolée il y a 7 ans. Il n'a pas pu oublier. Même si.
Comme si j'allais lui traficoter une troisième mémé vivant à Tombouctou. Ou je ne sais où. Une qu'on connaîtrai pas. Une que c'est pas grave si elle s'en va.
Comme si, comme nous tous, il n'avait jamais douté qu'elle soit éternelle. Parce qu'une vie sans elle, on ne sait pas. On ne peux pas.
Un jour il faudra bien ouvrir les yeux et lâcher sa main. La laisser s'en aller. Se reposer. Pour toujours. A jamais.
Oui, mais pas maintenant. Pas tout de suite. Jamais.
Elle est ma fée-douceur, mes arc-en-ciel-tendresse, ma magicienne-étoilée, ma boîte-à-merveilles...Elle est la personne que j'aime le plus le monde même si je ne lui l'ai jamais dit. Mais je suis sûre qu'elle le sait. Parce qu'elle sait toujours tout.
Vous parlez d'elle, je ne peux pas. Pour le croire, il faut la voir.
 
Je l'ai appelé à midi et elle va. Comment je ne sais pas trop. Elle en a 'marre qu'on l'examine sous toutes les coutures, même les pieds'... Mais bon, il faut. Il faut pour être sur que c'est bien ce qu'il pense. Qu'il n'y a rien d'autre. Qu'il faudra 'juste' qu'elle se repose un peu, qu'elle arrête de faire comme si elle avait 60 ans alors qu'elle va souffler ses 86 bougies. Et puis manger quelques médicaments de plus. Mais ça devrait aller. Allez, dites-moi, qu'ils ont raison, que ça ira.
Et puis elle a recousu tous mes boutons de mon blouson vert...Avec du fil jaune et vert elle m'a dit. Sa va être beau. Et personne n'aura le même. Et puis j'aurai toujours un peu d'elle sur le dos ;)
 

Vendredi 20 novembre 2009 à 11:03


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Il m'apprend à ne plus avoir peur. Peur d'eux. Peur des hommes. De leurs yeux. De leurs mains. De leur désir. De leurs sourires. Il m'apprend à ne plus avoir peur. A ne plus avoir peur des hommes. De leurs promesses faites au vent. De leurs sourires enjôleurs. De leurs désirs insolents. De leur regard escamoteur.

Envie du-petit-coin-de-toi-confortable pour y poser ma tête. Et puis ton cou qui serait tout près de mes lèvres. Nos mains n'en formant plus qu'une seule, ma peau chanterai une chanson douce à la tienne.

Emmêle-moi avec toi. Sème des sourires. Encore et encore.

Un glaçon qui se promène de ma bouche à la tienne. Danser la java en sabot de bois sur la terrasse. Dévaler les escaliers ma main dans la tienne. Rire comme deux enfants en faisant un sandwich. Ne faire qu'une bouchée de tes mots doux, jetés à la volée. Pour le cas où, je voudrais bien les attraper. Te laisser croquer dans le rose de mes joues. Regarder le soleil qui se lève puis se couche de ton lit sans en avoir bougé de la journée, collée à toi et à tes draps.


Partir en amour comme on part en guerre. Un combat de chats sauvages. Demander la paix dans un sourire que je t'arrache. Jeter ma confiance sous le train qui passe. Celui-là même que tu ne prendra pas. Reste avec moi. 'Sers-moi, sers-moi encore, jusqu'à étouffer de toi'.
*





* Tryo bien sûr ;)

Mardi 27 octobre 2009 à 15:56

 

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Ma peau entre tes doigts. Entre tes lèvres. Ta bouche et tes mains pour moi. Sur moi. En moi.
Nos nuits blanches sans trêve pour nos rêves.
L'intimité des corps qui comble le gouffre qui s'étend entre nos coeurs.
La tête à l'envers et le coeur à l'endroit. Pour une fois.
Mes seins qui tiennent dans tes mains. Et tout l'or de nos rires silencieux dans les miennes.
Mes doigts qui glissent sur toi. S'égarent. Nous retrouvent.
C'est doux un matin avec toi. Un matin tout contre toi.


Jeudi 17 septembre 2009 à 22:13


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Je crois qu'on est tous habité par la même peur. Celle de gâcher nos vies. Ou pour être plus exact, celle de passer à côté de la vie. De ne pas savoir la vivre. Peut-être qu'on a trop d'exemples sous la main. Juste sous notre nez. Trop d'exemples de vie ratées. De vie-routine. De vie-sourdine. De gens qui vivent en dilettante. Comme s'il n'y avait pas d'autre choix.

Et puis il y a elle, Anna Gavalda qui en 61 petites pages nous met devant l'évidence. 'Ceux qui savent comprendront'. Je ne comprend que trop je crois. En tout cas je sais. Ces quelques lignes nous rappelle, qu'il n'est jamais trop tard pour dire stop. Pour tout recommencer. Autrement. Ailleurs. Et c'est bon quelque part de s'en souvenir. D'en avoir la preuve. Même si tout ça, c'est de la littérature. De la fiction. Une pure invention. Trouver un peu de repos au creux des mots. Je ne crois pas qu'il y ai de mal à ça. Moi, je veux croire qu'elle a raison.

Quand les adultes, les vieux, appelez-les comme vous voulez, ceux qui sont de l'autre côté alors que nous on a encore un pied dedans, un pied dehors, quoi qu'en dise certains qui veulent jouer aux grands alors qu'en chacun sommeille encore l'enfant...Oui quand ceux-là nous répète encore et encore, nous rabâche que c'est les plus beaux moments de notre vie qui sont là, à nos pieds, à portée de mains et bien moi, je ne sais pas. Enfin si, mais j'ai peur aussi. Encore. Bien sûr qu'ils ont raison et qu'après tout change. C'est un peu l'âge où toutes les portes sont ouvertes. Ou tout est permis. Même si. Mais c'est aussi l'âge où on doit choisir une porte, un chemin, une direction. Sans retour. Pour la vie. Et vous pouvez trouver ça bête si vous voulez, mais moi, j'ai terriblement peur de me tromper. Comment je fais pour savoir si je suis prête à tenir la main de cet homme-là un peu plus longtemps que celle des précédents? Un un peu plus longtemps qui ressemble à tout le temps. Toute la vie. Toujours. Toujours. Toujours. Comment je fais pour savoir si j'ai envie qu'on l'appelle papa? Comment je fais pour être sûr qu'un beau jour on se réveillera pas avec le goût de l'ennui au bord des lèvres, la poussière de la routine sous les doigts? Et puis pour tout, c'est la même chanson... Comment on fait pour savoir que c'est ça et pas autre chose qu'on veut faire de sa vie? Tous les jours se rendre au même endroit, accomplir les mêmes choses, avec les mêmes personnes? Les études c'est bien beau...mais un jour faut en sortir. Bonjour Vie active. Bonjour chômage? Et comment on fait quand on a des rêves trop grands pour nous? Des idées folles. Est-ce-que je vais faire, comme je fais toujours, repousser à plus tard? Y a plein d'envie qui fourmille sous mes doigts...La photo. L'écriture. Créer. Assembler. Faire rêver. Bouger. Vivre. Mais je ne suis pas certaine d'exploiter ne serait-ce que le quart de mes capacités. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Est ce que j'ai seulement su un jour?

Vous trouvez ça normal vous, qu'étant enfant on vous raconte l'histoire du prince qui trouve sa princesse et des méchants qui finissent toujours par devenir gentils? Vous trouvez ça normal, tout ce rose dont on nous nous abreuve, dont on nous nourrit à longueur de temps? Vous trouvez ça normal tous ces rêves qu'on lâche dans notre ciel tels des ballons de baudruches multicolores ? Tout ça pour mieux tout briser ensuite. Tout effacer. Tout anéantir. Nous dire ensuite que la vie, la vraie c'est dur, c'est gris, c'est froid et ça ennui. Comment on fait après pour retomber sur nos pieds? Pour trouver un sens à tout ça? Pour savoir où on va? Quand , comment, pourquoi?

Et puis à force de nous bourrer le crâne avec tout ça, de laisser nos rêves se casser les dents à la réalité. De les laisser nous brûler entre les doigts. A force de tout ça, ça donne des gens comme lui...Des gens qui ne veulent pas grandir. Qui veulent brûler la vie par les deux bouts. Parce que la suite c'est moche. Parce que la suite, c'est terrifiant. C'est ce qu'on lui a dit. C'est ce qu'il voit. C'est ce qu'il croit. Faire la fête jusqu'au bout de la nuit tant qu'il en est encore temps. Noyer sa grande carcasse sous des litres de whisky en espérant retrouver au fin fond du énième verres, ses 21 ans.
Ou des gens comme elle. Elle qui attends désespérément. Qui attends que la vie lui offre enfin toutes ces choses qu'on lui a promis. Elle ne veut pas de l'a peu près, pas de pastiche. Juste du beau. Du vrai. Du fort. Elle attend. Tout et n'importe quoi. Tout surtout. Le prince charmant, les amis avec un grand A, les sourires qui débordent de toute part, la vie. Elle attend.

Alors voilà, dites-moi, comment on fait? Dîtes moi qu'on ne finira pas tous aigris, blasés, enlisés dans une routine qui patine les sourires. Dîtes moi que dans 10 ans la plupart d'entre vous seront là pour arroser mes 31 ans et rire de tout et de rien jusqu'au petit matin. Comme des enfants. Dîtes moi qu'on s'asphyxiera encore de rêves, d'espoirs et de sourires. Dîtes moi que tout ira bien, qu'on sera heureux. Pour de vrai.

Dîtes moi qu'on ne fera pas semblant...



* Titre extrait du Soldat Rose...Pardonnez-moi pour l'abrégé mais sinon ça ne rentrait pas...

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