a-lombre-de-vos-sourires

Moi. Ma vie.Ou pas. Entre fiction et réalité,vous êtes ici chez moi.Photos et textes sont miens. Sinon, c'est précisé ;) Bienvenue et bonne visite. Bisous à tous.

Samedi 5 septembre 2009 à 22:46


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L'ennui s'efface sous ses doigts quand il les pose sur moi. Quand il les fait courir sous ma robe blanche sur un quai de gare.
Ses éclats de rire qui viennent chatouiller mon coeur.
Ma bouche sur son ventre. Mon coucher de soleil à moi.
Je souris en repensant aux matins, où, alors que j'ai les joues pleine du crayon noir qui bordait mes yeux la veille et les cheveux en bataille, devant un miroir, il me glisse à l'oreille qu'on est les plus beau. Que je suis belle. Et qu'il ne le dit pas assez. Pas assez souvent.
Que quand je suis là. Tout près. Il ne vois, ne veut rien d'autre. Ni personne. Rien que moi.
Moi. Moi. Moi.

Dimanche 30 août 2009 à 17:11

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Etre bien. Se perdre au creux de ses bras. Au bord de ses lèvres. Et ne rien vouloir d'autre. Ne pas en vouloir un autre. Se sentir libre. Libérée. Arpenter les contours de son corps. De son sourire. Le découvrir centimètres carré par centimètres carré. S'abreuver de son odeur. En demander encore. Apprendre, comprendre que le bonheur ne se résume pas,plus à son prénom. Et en sourire. Fort. Se laisser apprivoiser. Échanger des mots doux. Et sentir son coeur se serrer quand ils sont prononcés. Et ce, même si on les trouve moches. Ne pas être prête encore à dire 'Je te veux', mais pouvoir crier au vent 'Je ne le veux plus'. Oser se laisser aimer à nouveau. Se risquer à donner. Juste un peu. Tout doucement. Tout tendrement. Et laisser faire le temps...

Vieux texte écrit pour elle*

Mardi 28 juillet 2009 à 23:18



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Y a des mots qui dansent dans ma tête. Ils me tendent la main pour m'inviter à la fête. Ils aimeraient que je les range, que je les arrange un peu. Qu'on fasse une grande ronde et qu'on tourne encore et encore, à en perdre la raison, main dans la main, cheveux au vent. Ivresse poétique. Mais c'est toujours la fatigue qui l'emporte. Triomphante. Pour tout vous dire,hier j'ai mêlé ma migraine à mes songes et au petit matin, quand Morphée s'en est allée, la cardine*
, se sentant sans doute d'humeur mutine, martelait encore de ses talons hauts le sol de ma boîte crânienne.



Mardi 14 juillet 2009 à 20:26

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Et moi je suis là, à tourner en rond dans mes 30 m², plus les heures passent et plus je me maudis de ne pas avoir eu l'audace de sauter dans un train hier au soir. Partir rejoindre tes bras. Oui, j'aurais été harassée par la fatigue, tremblante des heures de sommeil non consommées mais ton sourire aurait tout effacé. Je sais comme ça te manque toutes ces heures qu'on ne partage pas, toutes ces secondes qui s'effritent sans que nos mains ne puissent se serrer, nos lèvres se retrouver. J'ai vu les étoiles dans tes yeux quand j'ai fait s'allumer l'espoir que dans quelques semaines on aille les regarder toi et moi, allongés sur la plage. Hier au soir, en rabibochant pour elle les quelques mots qui traînait au fond des tiroirs de ma mémoire et en lisant les tiens, à ton retour, j'ai compris. J'ai compris que je ne voulais pas que tu t'en ailles. Ça peut paraître stupide comme révélation, mais crois-moi, elle me coûte un bras. Et ne me donne que plus encore l'envie de rejoindre le creux de ton cou, tu sais, cet endroit à moi où j'aime tant enfouir ma tête, mordre ta peau et embrasser tes cheveux. J'ai recomposé le puzzle de la soirée de samedi et j'ai compris. J'ai compris la peur que j'avais de tomber pour toi. J'ai compris que peut-être, il y avait des choses que tu avais besoin d'entendre. D'apprendre. J'ai compris qu'il était peut-être arrivé l'heure de donner congé à ma carapace blindée. Que je pourrai lever le voile. Juste un peu. Et c'est pour ça qu'à l'heure qu'il est tu ne me manques que de trop. J'ai peur. Peur qu'il soit trop tard. Ouvrir la porte, c'est l'entrebâiller aux sentiments mais aussi aux peurs, aux doutes, aux anciennes douleurs. Et si tu ne comprenais pas? Et si tu m'abandonnais? Et si? Malgré toutes les discussions contradictoires qui hante mon cerveau, j'ai envie que le moment arrive. J'ai envie de voir ton visage s'éclairer d'un sourire quand tu me vois descendre de voiture, comme si enfin la soirée allait commencée, comme si tout devenait complet, parfait. Et t'entendre raconter les noeuds dans le ventre qui ne disparaissent pas au fil des rendez vous. Qu'une fois de plus tu nous éloignes de la foule. Une bulle pour nous. L'heure est aux confidences. Je me noierais alors dans tes yeux verts-bruns-bleus afin d'y puiser un peu de courage pour la suite, je mettrais ma main sur ta bouche pour t'informer que ce soir, c'est moi qui parle. Moi qui fait danser les mots pour toi. Je me blottirai tout contre toi, pour te sentir tout prêt mais surtout pour être bien trop près pour voir autre chose que les mètres carrés de ton cou que j'affectionne tant. Et je te chuchoterai à l'oreille ce qu'étais ma vie avant. Avant, avant quoi? Avant que ne perde pieds et tête pour un charmant Guadeloupéen repartit dans son île avec mon coeur et mon sourire. Ses deux ans que j'ai mis pour oublier, pour refermer toutes les plaies que son départ avait causé. Te raconter en quelques mots, l'absence, le manque, l'incompréhension, le trou au coeur, les forces qui manque, la vie qui n'a plus de sens. Rapeller son souvenir à elle. Elle a qui j'avais tant donné et qui m'a menti, bafouée, trompée, saccagée. Et puis nous faire sourire au milieu de cette avalanche de gris en te glissant au creux de l'oreille, que cette fille, en plus du reste, elle était un peu 'hypocondriaque'... Te raconter l'année et demi à me traîner au pieds d'un voisin qui en valait si peu la peine et qui me le rendait bien. Te raconter les espoirs et les mots doux offerts au compte goutte pour le jour d'après me condamner aux silences, aux absences, aux riens. Tenter de t'expliquer comme je me suis sentie moche, conne, inapte au bonheur. Te dire que depuis je tiens debout toute seule, que je ne laisse rien ni personne risquer d'ébranler mon fragile numéro de funambule. Enfin j'essaie. T'expliquer que ce n'est pas les loveurs que je n'aime pas, mais les menteurs. Les mots maintenant me terrorisent, me paralysent. J'ai peur des espoirs qu'ils laissent entrevoir, des promesses sans engagements qu'ils distillent. J'ai peur d'y croire. Alors je joue la fille de l'air et prend la tangente dès qu'un mots un peu plus doux que les autres s'esquisse au coin de tes lèvres. Je jette des phrases en l'air. Certaines se veulent drôles, d'autre provocantes. Elles ne sont finalement ni l'un ni l'autre. Elles crient 'Je n'ai pas besoin de toi'. Mais j'ai bien peur que si. Et en même temps, je souris. Depuis toi, ma vie reprend vie. J'aime ce qu'on est. Ce qu'on partage. Même si on n'est d'accord sur rien. A part peut-être sur le goût des chips à prendre pour le barbecue. Et puis comme tu dis, on a tous à apprendre de chacun. Je me fous des différences. Elles nous enrichissent, nous distinguent. J'aime nos 2 heures par soir minimum, pendu chacun à un bout du téléphone. J'aime te sentir changer à mon contact. J'aime quand tu cherches des mots compliqués que je ne connaîtrai pas. J'aime quand tu dis que je suis ' de ces filles qui valent la peine que...'. J'aime quand tu me demandes comment tu dois être pour que je t'aime et que tu ajoutes, que moi, je ne dois rien changer. Et puis je finirais part te dire, que tu vois, je joue la forte, mais que sous la carapace y a juste une gamine qui grelotte de peur et que je sais bien que sous la tienne, y a un coeur d'or qui bat. Apprends-moi à te faire confiance. Apprends-moi à ne plus avoir peur. Apprends-moi à t'aimer.

 

Mardi 14 juillet 2009 à 20:07


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Est ce que tu sais comme mon sourire ensommeillé s'étire quand entre deux rêves je reçois une myriade de sms de toi...? Est ce que tu sais combien on se ressemble ? Est ce que tu sais que j'ai hâte d'aller ramasser des coquillages avec toi? Est ce que tu sais que Florent mange 3 brugnons par jours depuis que je lui ai dit qu'il fallait 5 fruits et légumes par jours (Oui comme je suis intelligente quand je dis quelque chose il lui semble plutôt intelligent de le faire :p) Est ce que tu sais que les mots que tu m'envoies dans ces moments-là font écho en moi plus que de raison car j'aurai pu les écrire? Est ce que tu sais que j'aimerai que tu sois là? Est ce que tu sais que je me rend bien compte qu'il faut des tirets de partout entre les Est ce que mais que j'ai la flemme de les mettre ? Est ce que tu sai qu'avant hier, y a une olibrius qui nous a acheté pour 748 Euros de bouquins de médecine? Est ce que tu sais que j'ai envie de t'envoyer une cargaison de bouquin que j'ai adoré et que je veux partager...Et puis un peu tout et n'importe quoi....Mais envoyer des petits bouts de moi jusqu'à toi... Est ce que tu sais que jeudi prochain je vois Erwann et que j'ai peur... Est ce que tu sais que mes parents on questionner mon frère durant des heures pour savoir qui était mon mystérieu lui°? Est ce que tu sais que j'ai envie que les rayons du soleil Barcelonai nous brûle la peau ? Est ce que tu sais que l'autre conne a manger du foin, j'ai envie d'aller la boxer ? Et lui aussi de pas ouvrir les yeux assez grand pour trouver la force de se battre pour te garder ? Est ce que tu sais que j'ai encore un millier de choses à te dire? Est ce que tu sais qu'il faut que je file à la douche si je ne veux pas être en retard au boulot...?

Je t'embrasse.
P.S : Est ce que tu sais que je t'aime ?

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