a-lombre-de-vos-sourires

Moi. Ma vie.Ou pas. Entre fiction et réalité,vous êtes ici chez moi.Photos et textes sont miens. Sinon, c'est précisé ;) Bienvenue et bonne visite. Bisous à tous.

Mardi 14 juillet 2009 à 20:26

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Et moi je suis là, à tourner en rond dans mes 30 m², plus les heures passent et plus je me maudis de ne pas avoir eu l'audace de sauter dans un train hier au soir. Partir rejoindre tes bras. Oui, j'aurais été harassée par la fatigue, tremblante des heures de sommeil non consommées mais ton sourire aurait tout effacé. Je sais comme ça te manque toutes ces heures qu'on ne partage pas, toutes ces secondes qui s'effritent sans que nos mains ne puissent se serrer, nos lèvres se retrouver. J'ai vu les étoiles dans tes yeux quand j'ai fait s'allumer l'espoir que dans quelques semaines on aille les regarder toi et moi, allongés sur la plage. Hier au soir, en rabibochant pour elle les quelques mots qui traînait au fond des tiroirs de ma mémoire et en lisant les tiens, à ton retour, j'ai compris. J'ai compris que je ne voulais pas que tu t'en ailles. Ça peut paraître stupide comme révélation, mais crois-moi, elle me coûte un bras. Et ne me donne que plus encore l'envie de rejoindre le creux de ton cou, tu sais, cet endroit à moi où j'aime tant enfouir ma tête, mordre ta peau et embrasser tes cheveux. J'ai recomposé le puzzle de la soirée de samedi et j'ai compris. J'ai compris la peur que j'avais de tomber pour toi. J'ai compris que peut-être, il y avait des choses que tu avais besoin d'entendre. D'apprendre. J'ai compris qu'il était peut-être arrivé l'heure de donner congé à ma carapace blindée. Que je pourrai lever le voile. Juste un peu. Et c'est pour ça qu'à l'heure qu'il est tu ne me manques que de trop. J'ai peur. Peur qu'il soit trop tard. Ouvrir la porte, c'est l'entrebâiller aux sentiments mais aussi aux peurs, aux doutes, aux anciennes douleurs. Et si tu ne comprenais pas? Et si tu m'abandonnais? Et si? Malgré toutes les discussions contradictoires qui hante mon cerveau, j'ai envie que le moment arrive. J'ai envie de voir ton visage s'éclairer d'un sourire quand tu me vois descendre de voiture, comme si enfin la soirée allait commencée, comme si tout devenait complet, parfait. Et t'entendre raconter les noeuds dans le ventre qui ne disparaissent pas au fil des rendez vous. Qu'une fois de plus tu nous éloignes de la foule. Une bulle pour nous. L'heure est aux confidences. Je me noierais alors dans tes yeux verts-bruns-bleus afin d'y puiser un peu de courage pour la suite, je mettrais ma main sur ta bouche pour t'informer que ce soir, c'est moi qui parle. Moi qui fait danser les mots pour toi. Je me blottirai tout contre toi, pour te sentir tout prêt mais surtout pour être bien trop près pour voir autre chose que les mètres carrés de ton cou que j'affectionne tant. Et je te chuchoterai à l'oreille ce qu'étais ma vie avant. Avant, avant quoi? Avant que ne perde pieds et tête pour un charmant Guadeloupéen repartit dans son île avec mon coeur et mon sourire. Ses deux ans que j'ai mis pour oublier, pour refermer toutes les plaies que son départ avait causé. Te raconter en quelques mots, l'absence, le manque, l'incompréhension, le trou au coeur, les forces qui manque, la vie qui n'a plus de sens. Rapeller son souvenir à elle. Elle a qui j'avais tant donné et qui m'a menti, bafouée, trompée, saccagée. Et puis nous faire sourire au milieu de cette avalanche de gris en te glissant au creux de l'oreille, que cette fille, en plus du reste, elle était un peu 'hypocondriaque'... Te raconter l'année et demi à me traîner au pieds d'un voisin qui en valait si peu la peine et qui me le rendait bien. Te raconter les espoirs et les mots doux offerts au compte goutte pour le jour d'après me condamner aux silences, aux absences, aux riens. Tenter de t'expliquer comme je me suis sentie moche, conne, inapte au bonheur. Te dire que depuis je tiens debout toute seule, que je ne laisse rien ni personne risquer d'ébranler mon fragile numéro de funambule. Enfin j'essaie. T'expliquer que ce n'est pas les loveurs que je n'aime pas, mais les menteurs. Les mots maintenant me terrorisent, me paralysent. J'ai peur des espoirs qu'ils laissent entrevoir, des promesses sans engagements qu'ils distillent. J'ai peur d'y croire. Alors je joue la fille de l'air et prend la tangente dès qu'un mots un peu plus doux que les autres s'esquisse au coin de tes lèvres. Je jette des phrases en l'air. Certaines se veulent drôles, d'autre provocantes. Elles ne sont finalement ni l'un ni l'autre. Elles crient 'Je n'ai pas besoin de toi'. Mais j'ai bien peur que si. Et en même temps, je souris. Depuis toi, ma vie reprend vie. J'aime ce qu'on est. Ce qu'on partage. Même si on n'est d'accord sur rien. A part peut-être sur le goût des chips à prendre pour le barbecue. Et puis comme tu dis, on a tous à apprendre de chacun. Je me fous des différences. Elles nous enrichissent, nous distinguent. J'aime nos 2 heures par soir minimum, pendu chacun à un bout du téléphone. J'aime te sentir changer à mon contact. J'aime quand tu cherches des mots compliqués que je ne connaîtrai pas. J'aime quand tu dis que je suis ' de ces filles qui valent la peine que...'. J'aime quand tu me demandes comment tu dois être pour que je t'aime et que tu ajoutes, que moi, je ne dois rien changer. Et puis je finirais part te dire, que tu vois, je joue la forte, mais que sous la carapace y a juste une gamine qui grelotte de peur et que je sais bien que sous la tienne, y a un coeur d'or qui bat. Apprends-moi à te faire confiance. Apprends-moi à ne plus avoir peur. Apprends-moi à t'aimer.

 

Par Angélique le Mercredi 15 juillet 2009 à 19:33
Apprends moi à t'aimer.

Et moi je veux y croire que ce petit F. c'est quelqu'un de bien, après tout il mange 3 brugnons par jour. Alors je veux croire qu'il va t'apprendre comment on fait pour aimer correctement, sans avoir mal.
Par Angiely le Lundi 20 juillet 2009 à 0:42
Toi qui avait perdu tes mots, je trouve que tu les admirablement bien retrouvé =)
Par http://www.bluejazz.fr le Mardi 19 juillet 2016 à 11:07
Ils me tendent la main pour m'inviter à la fête.
Par puma pas cher le Vendredi 14 octobre 2016 à 4:55
Qui veulent brûler la vie par les deux bouts.
 

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