a-lombre-de-vos-sourires

Moi. Ma vie.Ou pas. Entre fiction et réalité,vous êtes ici chez moi.Photos et textes sont miens. Sinon, c'est précisé ;) Bienvenue et bonne visite. Bisous à tous.

Samedi 3 avril 2010 à 18:59



http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/images/P1010366nbc.jpg

Ça fait du bien tu sais. Même après tout ce temps. Ça fait du bien de te faire descendre de ton piédestal. De te couper les ailes. Égratigner ton uniforme de super héro. De monsieur-zéro-défauts. Je ne me rappelle plus à l'angle de quelle rue j'ai égaré ton nom, à partir de quand j'ai pu respirer à nouveau normalement. Ça me semble si loin maintenant. Mais il y a des jours comme ça. Des jours-qui-ont-trois-ou-quatre-ans. Des jours où j'ai la bêtise de me demander ce qu'il te reste de nous. Malgré tout.

Dimanche 7 mars 2010 à 18:34


http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/images/P1010245.jpg


Je crois que j'ai compris le pourquoi du comment. Mis le doigt où tout déraille. Où ça fait mal. Où ça picote. Où ça débloque. Cette impression chronique d'étouffer. Manquer d'imploser à tous moments. Être obligé d'aller piocher les sourires au fin fond d'on ne sait où. S'oublier. Oublier de vivre. Je suis dans un entre-deux. Bloqué dans un espace-temps incertain, inconnu. Un de ceux que je déteste. Un de ceux où le passé fond sous mes yeux. S'émiette. Se désagrège. Prend l'eau. S'étiole. Et j'en passe. Un moment où tout ce qu'on avait bâti avec ardeur jusqu'ici prend fin. Mais j'ai la fâcheuse habitude de mettre fin à tout. A tout en même temps. Absolument tout. Ça faisait huit mois que ma vie marchait droit. Ou presque. Il ne faut pas trop en demander non plus. Et hop, je fous un grand coup de pied dans la fourmilière. Ça s'approche du besoin vitale chez moi. Chroniquement ça me prend. Ça me démange. Je me lasse tellement vite de tout. « Mais qu'est-ce que j'attends de moi ? Tout ce rien au bout de mes doigts. »Le passé se fait la malle et le futur est aux abonnés absents. Tout reste à inventer. A ré-écrire. Encore. Toujours. Je vis dans un espace-temps sans nom dans lequel je vois le passé disparaître sous mes pas. Me filer entre les doigts. Et ça fait tellement mal que n'arrive pas à vivre ces adieux au présent. Le futur est un temps que je n'ai jamais su conjuguer. Tout ce vide à remplir, tout ce rien qui me tend si grand les bras m'a toujours terrifié. Quand je prend le large, c'est sans bagages. Plus de boulot, plus d'amoureux, plus rien. Juste ma peur et mes doutes - Ceux-là qui s'invitent bien malgré moi à la fête. Je me sens tellement vulnérable dans ces moments-là. Tellement fragile. Instable. En demande de je ne sais quoi. En recherche permanente de qui je suis.


 

 

Samedi 27 février 2010 à 20:51


http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/images/p.jpg

Je ne sais plus quoi écrire. Je ne sais plus écrire. Et pourtant j'aimerai tant sentir les noeuds qui se délient sous les pleins et les déliés que tracerai ma plume. Je suis perdue. Je ne sais plus où je suis. Où aller. Qui je suis. Qui je veux être. J'ai juste l'impression que ma vie n'est plus à ma taille. Voyez-vous, quand un nouveau jour commence, c'est un peu comme si j'essayai de rentrer dans un jean taille 36. J'étouffe. Tout me paraît trop. Ou pas assez la seconde d'après. Ma vie, c'est un peu comme manger des galettes de riz. C'est fade. Ça s'émiette entre les doigts. Mais ça se mange. Ça peut même réveiller les sourires si on y étale du Nutella. Mais c'est toujours pareil, à force c'est écoeurant.


 

 

Samedi 27 février 2010 à 20:46


http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/images/DSCF4221.jpg
http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/images/DSCF4270.jpg

http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/images/P1000915.jpg
http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/images/P1000959.jpg

http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/images/P1000988.jpg
http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/images/P1010095.jpg
http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/images/P1010099.jpg
http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/images/P1010165.jpg
 
C'était hier, c'était il y a mille ans.
Nos parenthèses intemporelles ont toujours un doux parfum de vacances,
  tendre fragrance d'enfance.

Samedi 27 février 2010 à 20:31

http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/images/extremement.jpg






Des petits bouts de tout et de rien. Des gribouillis. Des lettres. Des ratures. Des dessins. Des photos d’éléphant qui pleure. D’homme qui tombe des tours.  Des personnages tous plus incongrus les uns que les autres. Originaux. Captivants. 11/09/2001, l’horreur. Des messages sur un répondeur comme seul souvenir. Un vase bleu. Une clé. Et lui, Oskar. 9 ans. Petit prince à l’imagination fertile. Oskar. 9 ans.Qui cherche. Qui le cherche. Qui se cherche. Un labyrinthe. Une chasse au trésor.  Comment faire le deuil d’un être cher ? Comment vivre sans son père ?  Un cafouillis d’histoire qui s’entremêlent et se démêlent. De la poésie. De la tendresse. Des torrents d’innocence et de douceur.  De l’émotion à chaque ligne. A n’en plus pouvoir respirer. Le cœur qui ne sait plus comment battre.  Un bijou. Un petit rayon de soleil au milieu des nuages.










 
" Nous avons une règle de ne jamais écouter de musique triste, c'est une décision que nous avons prise très tôt, les chansons sont aussi tristes que celui qui les écoute, nous n'écoutons presque jamais de musique. " ”

" J'aime voir des gens réunis, c'est peut être tout bête, mais que puis je dire, j'aime voir des gens courir l'un vers l'autre, j'aime leurs embrassades et leurs larmes, j'aime l'impatience, les histoires que les bouches ne peuvent raconter assez vite, les oreilles qui ne sont pas assez grandes, les yeux qui ne peuvent absorber d'un coup tous les changements, j'aime les étreintes, les retrouvailles, quand quelqu'un cesse enfin de leur manquer....."

"Il y a des choses que je voulais lui dire mais je savais qu'elles lui feraient mal. Alors je les enfouis, les laissant me faire du mal à moi."


"Elle veut savoir si je l’aime, c’est tout ce que chacun veut des autres, pas l’amour lui-même mais savoir que l’amour est là, comme des piles neuves dans la lampe de poche de la trousse d’urgence du placard."

"Et si l’eau de la douche était traitée avec un produit chimique qui réagirait à une combinaison de choses, les battements du cœur,la température du corps, les ondes du cerveau, de manière à ce que la couleur de la peau change selon les humeurs ? Quand on serait extrêmement excité, la peau deviendrait verte, si on était en colère, on deviendrait rouge, évidemment, d’une humeur de mer de Chine, on virerait au marron, et quand on aurait le blues, on deviendrait bleu.
Tout le monde saurait comment tout le monde se sent et on pourrait être plus attentionné les uns envers les autres. Parce qu’on ne voudrait jamais dire à une personne dont la peau serait violette qu’on lui en veut d’arriver en retard, exactement comme en rencontrant quelqu’un de rose on aurait envie de lui taper dans le dos en lui disant «Félicitations !».
Une autre raison pour laquelle ça serait une bonne invention, c’est toutes les fois où on sait qu’on ressent très fort quelque chose mais qu’on ne sait pas pourquoi. C’est de la colère ? Ou en fait simplement de la panique? On est perdu et ça change notre humeur. Ça devient notre humeur et on devient une personne perdue, grise. Mais avec cette eau spéciale, on aurait qu’à regarder nos mains orange, pour se dire,Je suis heureux ! Pendant tout ce temps-là, j’étais heureux en fait. Quel soulagement !"

http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/images/extremement1-copie-1.jpg


 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast