L'ennui s'efface sous ses doigts quand il les pose sur moi. Quand il les fait courir sous ma robe blanche sur un quai de gare.
Ses éclats de rire qui viennent chatouiller mon coeur.
Ma bouche sur son ventre. Mon coucher de soleil à moi.
Je souris en repensant aux matins, où, alors que j'ai les joues pleine du crayon noir qui bordait mes yeux la veille et les cheveux en bataille, devant un miroir, il me glisse à l'oreille qu'on est les plus beau. Que je suis belle. Et qu'il ne le dit pas assez. Pas assez souvent.
Que quand je suis là. Tout près. Il ne vois, ne veut rien d'autre. Ni personne. Rien que moi.
Moi. Moi. Moi.
Il me transporte.