a-lombre-de-vos-sourires

Moi. Ma vie.Ou pas. Entre fiction et réalité,vous êtes ici chez moi.Photos et textes sont miens. Sinon, c'est précisé ;) Bienvenue et bonne visite. Bisous à tous.

Mercredi 30 septembre 2009 à 23:06

 

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Alors voilà, en ce moment je lis 'Fahrenheit 451'. Il était temps me direz vous; je n'ose pas vous avouer le nombre d'années qu'il a dormi sous la poussière de mes étagères... Enfin voilà, j'y suis. Et j'aime. Particulièrement cette demoiselle-arc-en-ciel... Cette Clarisse que je veux toujours appeleer Clémence. Clarisse ou Clémence, peu importe finalement puisque pour moi, ce ne peut-être que Margot.

Dès les premières lignes, c'est son visage que j'ai fait s'entremêler avec les lignes. Je suis certaine qu'elle trouve que les feuilles mortes sentent la cannelle. Et je l'imagine tellement facilement, un jour de pluie,la tête renversée vers le ciel, goûtant du bout de sa langue les gouttes d'eau délicieuses. Je l'imagine dansant sous une averse avec son parapluie et ses bottes à pois.

Je ne sais pas comment vous parler de cette fille-là. Je ne la connais même pas, et pourtant.

Dans un monde en noir et gris, elle est là, tâche de couleur qui vient ensoleiller la triste réalité. Avec sa palette et ses pinceaux, son appareil photo et ses stylos,elle repeint tout. Elle met du soleil dans les yeux, des étoiles dans les sourires, du rêve dans les poches de nos jeans, de la vie partout. Sans restriction. C'est inéluctable, quand je met un pied chez elle, je souris. Et mon coeur fait des bonds.Des têtes à queue. Il en perd son latin. 

Son monde c'est l'enfance, c'est l'espoir, c'est la vie, c'est l'envie. Alors voilà, c'est sous ses traits à elle que j'imagine la demoiselle qui vient réveiller un petit homme sans vie, qui vient lui rappeler les beautés que recèle notre monde, qui le tire de sa torpeur, qui lui rafistole un coeur. Oui, c'est son visage à elle que je vois dans ces moments-là, parce que c'est ce qu'elle fait chaque jours en nous livrant ses mots et ses photos sur la toile. Merci.

***

Jeudi 17 septembre 2009 à 22:13


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Je crois qu'on est tous habité par la même peur. Celle de gâcher nos vies. Ou pour être plus exact, celle de passer à côté de la vie. De ne pas savoir la vivre. Peut-être qu'on a trop d'exemples sous la main. Juste sous notre nez. Trop d'exemples de vie ratées. De vie-routine. De vie-sourdine. De gens qui vivent en dilettante. Comme s'il n'y avait pas d'autre choix.

Et puis il y a elle, Anna Gavalda qui en 61 petites pages nous met devant l'évidence. 'Ceux qui savent comprendront'. Je ne comprend que trop je crois. En tout cas je sais. Ces quelques lignes nous rappelle, qu'il n'est jamais trop tard pour dire stop. Pour tout recommencer. Autrement. Ailleurs. Et c'est bon quelque part de s'en souvenir. D'en avoir la preuve. Même si tout ça, c'est de la littérature. De la fiction. Une pure invention. Trouver un peu de repos au creux des mots. Je ne crois pas qu'il y ai de mal à ça. Moi, je veux croire qu'elle a raison.

Quand les adultes, les vieux, appelez-les comme vous voulez, ceux qui sont de l'autre côté alors que nous on a encore un pied dedans, un pied dehors, quoi qu'en dise certains qui veulent jouer aux grands alors qu'en chacun sommeille encore l'enfant...Oui quand ceux-là nous répète encore et encore, nous rabâche que c'est les plus beaux moments de notre vie qui sont là, à nos pieds, à portée de mains et bien moi, je ne sais pas. Enfin si, mais j'ai peur aussi. Encore. Bien sûr qu'ils ont raison et qu'après tout change. C'est un peu l'âge où toutes les portes sont ouvertes. Ou tout est permis. Même si. Mais c'est aussi l'âge où on doit choisir une porte, un chemin, une direction. Sans retour. Pour la vie. Et vous pouvez trouver ça bête si vous voulez, mais moi, j'ai terriblement peur de me tromper. Comment je fais pour savoir si je suis prête à tenir la main de cet homme-là un peu plus longtemps que celle des précédents? Un un peu plus longtemps qui ressemble à tout le temps. Toute la vie. Toujours. Toujours. Toujours. Comment je fais pour savoir si j'ai envie qu'on l'appelle papa? Comment je fais pour être sûr qu'un beau jour on se réveillera pas avec le goût de l'ennui au bord des lèvres, la poussière de la routine sous les doigts? Et puis pour tout, c'est la même chanson... Comment on fait pour savoir que c'est ça et pas autre chose qu'on veut faire de sa vie? Tous les jours se rendre au même endroit, accomplir les mêmes choses, avec les mêmes personnes? Les études c'est bien beau...mais un jour faut en sortir. Bonjour Vie active. Bonjour chômage? Et comment on fait quand on a des rêves trop grands pour nous? Des idées folles. Est-ce-que je vais faire, comme je fais toujours, repousser à plus tard? Y a plein d'envie qui fourmille sous mes doigts...La photo. L'écriture. Créer. Assembler. Faire rêver. Bouger. Vivre. Mais je ne suis pas certaine d'exploiter ne serait-ce que le quart de mes capacités. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Est ce que j'ai seulement su un jour?

Vous trouvez ça normal vous, qu'étant enfant on vous raconte l'histoire du prince qui trouve sa princesse et des méchants qui finissent toujours par devenir gentils? Vous trouvez ça normal, tout ce rose dont on nous nous abreuve, dont on nous nourrit à longueur de temps? Vous trouvez ça normal tous ces rêves qu'on lâche dans notre ciel tels des ballons de baudruches multicolores ? Tout ça pour mieux tout briser ensuite. Tout effacer. Tout anéantir. Nous dire ensuite que la vie, la vraie c'est dur, c'est gris, c'est froid et ça ennui. Comment on fait après pour retomber sur nos pieds? Pour trouver un sens à tout ça? Pour savoir où on va? Quand , comment, pourquoi?

Et puis à force de nous bourrer le crâne avec tout ça, de laisser nos rêves se casser les dents à la réalité. De les laisser nous brûler entre les doigts. A force de tout ça, ça donne des gens comme lui...Des gens qui ne veulent pas grandir. Qui veulent brûler la vie par les deux bouts. Parce que la suite c'est moche. Parce que la suite, c'est terrifiant. C'est ce qu'on lui a dit. C'est ce qu'il voit. C'est ce qu'il croit. Faire la fête jusqu'au bout de la nuit tant qu'il en est encore temps. Noyer sa grande carcasse sous des litres de whisky en espérant retrouver au fin fond du énième verres, ses 21 ans.
Ou des gens comme elle. Elle qui attends désespérément. Qui attends que la vie lui offre enfin toutes ces choses qu'on lui a promis. Elle ne veut pas de l'a peu près, pas de pastiche. Juste du beau. Du vrai. Du fort. Elle attend. Tout et n'importe quoi. Tout surtout. Le prince charmant, les amis avec un grand A, les sourires qui débordent de toute part, la vie. Elle attend.

Alors voilà, dites-moi, comment on fait? Dîtes moi qu'on ne finira pas tous aigris, blasés, enlisés dans une routine qui patine les sourires. Dîtes moi que dans 10 ans la plupart d'entre vous seront là pour arroser mes 31 ans et rire de tout et de rien jusqu'au petit matin. Comme des enfants. Dîtes moi qu'on s'asphyxiera encore de rêves, d'espoirs et de sourires. Dîtes moi que tout ira bien, qu'on sera heureux. Pour de vrai.

Dîtes moi qu'on ne fera pas semblant...



* Titre extrait du Soldat Rose...Pardonnez-moi pour l'abrégé mais sinon ça ne rentrait pas...

Samedi 5 septembre 2009 à 23:18


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Entre Didier Van Cawelaert et moi, c'est tout ou rien. Beaucoup d'aller-retour entre la haine et l'amour. Il faut dire que déjà, j'ai mis du temps avant d'arriver à écrire son nom correctement.
Dans certains livre ses mots m'ennuient, me désolent, m'endorment, dans d'autres ils me happent, me subjuguent, me prennent au coeur.
Je suis tombé sur ce petit bijou qu'est 'Cheyenne'. Un coup de coeur encore plus gros que pour 'Corps Etranger'. Et pourtant sachez que j'ai bassiné tout le monde avec ce bouquin et l'ai offert à tour de bras.

Avec Cheyenne, entre Paris et Anvers, entre passé et présent, Didier Van Cawelaert nous emmene dans une douce et déroutante romance.

Je ne vous en dis pas plus ...Il faut le lire ....


« Il roule vers un souvenir d'amour,un rendez-vous, peut-être un piège, sans doute une désillusion mais il n'a eu ni le courage, ni la lâcheté, ni la désinvolture d'ignorer l'appel. Il a reçu une carte postale deux heures plus tôt. Vingt ans plus tard. Leur histoire se résume à un coup de foudre et deux anniversaires. »


Samedi 5 septembre 2009 à 22:46


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L'ennui s'efface sous ses doigts quand il les pose sur moi. Quand il les fait courir sous ma robe blanche sur un quai de gare.
Ses éclats de rire qui viennent chatouiller mon coeur.
Ma bouche sur son ventre. Mon coucher de soleil à moi.
Je souris en repensant aux matins, où, alors que j'ai les joues pleine du crayon noir qui bordait mes yeux la veille et les cheveux en bataille, devant un miroir, il me glisse à l'oreille qu'on est les plus beau. Que je suis belle. Et qu'il ne le dit pas assez. Pas assez souvent.
Que quand je suis là. Tout près. Il ne vois, ne veut rien d'autre. Ni personne. Rien que moi.
Moi. Moi. Moi.

Dimanche 30 août 2009 à 17:11

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Etre bien. Se perdre au creux de ses bras. Au bord de ses lèvres. Et ne rien vouloir d'autre. Ne pas en vouloir un autre. Se sentir libre. Libérée. Arpenter les contours de son corps. De son sourire. Le découvrir centimètres carré par centimètres carré. S'abreuver de son odeur. En demander encore. Apprendre, comprendre que le bonheur ne se résume pas,plus à son prénom. Et en sourire. Fort. Se laisser apprivoiser. Échanger des mots doux. Et sentir son coeur se serrer quand ils sont prononcés. Et ce, même si on les trouve moches. Ne pas être prête encore à dire 'Je te veux', mais pouvoir crier au vent 'Je ne le veux plus'. Oser se laisser aimer à nouveau. Se risquer à donner. Juste un peu. Tout doucement. Tout tendrement. Et laisser faire le temps...

Vieux texte écrit pour elle*

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