Alors voilà, en ce moment je lis 'Fahrenheit 451'. Il était temps me direz vous; je n'ose pas vous avouer le nombre d'années qu'il a dormi sous la poussière de mes étagères... Enfin voilà, j'y suis. Et j'aime. Particulièrement cette demoiselle-arc-en-ciel... Cette Clarisse que je veux toujours appeleer Clémence. Clarisse ou Clémence, peu importe finalement puisque pour moi, ce ne peut-être que Margot.
Dès les premières lignes, c'est son visage que j'ai fait s'entremêler avec les lignes. Je suis certaine qu'elle trouve que les feuilles mortes sentent la cannelle. Et je l'imagine tellement facilement, un jour de pluie,la tête renversée vers le ciel, goûtant du bout de sa langue les gouttes d'eau délicieuses. Je l'imagine dansant sous une averse avec son parapluie et ses bottes à pois.
Je ne sais pas comment vous parler de cette fille-là. Je ne la connais même pas, et pourtant.
Dans un monde en noir et gris, elle est là, tâche de couleur qui vient ensoleiller la triste réalité. Avec sa palette et ses pinceaux, son appareil photo et ses stylos,elle repeint tout. Elle met du soleil dans les yeux, des étoiles dans les sourires, du rêve dans les poches de nos jeans, de la vie partout. Sans restriction. C'est inéluctable, quand je met un pied chez elle, je souris. Et mon coeur fait des bonds.Des têtes à queue. Il en perd son latin.
Son monde c'est l'enfance, c'est l'espoir, c'est la vie, c'est l'envie. Alors voilà, c'est sous ses traits à elle que j'imagine la demoiselle qui vient réveiller un petit homme sans vie, qui vient lui rappeler les beautés que recèle notre monde, qui le tire de sa torpeur, qui lui rafistole un coeur. Oui, c'est son visage à elle que je vois dans ces moments-là, parce que c'est ce qu'elle fait chaque jours en nous livrant ses mots et ses photos sur la toile. Merci.
***