a-lombre-de-vos-sourires - Moi. Ma vie.Ou pas. Entre fiction et réalité,vous êtes ici chez moi.Photos et textes sont miens. Sinon, c'est précisé ;) Bienvenue et bonne visite. Bisous à tous.http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.frTout ici est de moi. Textes et photos... Sinon, je le signale. Mon univers entre fiction et réalité. Bienvenue et bonne visite. Bisous à tous.CowblogfrSun, 13 Apr 2014 14:25:12 +0200180http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/sauvez-moi-3263509.htmlSauvez-moi!http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/commentaires-3263509.htmlSun, 13 Apr 2014 14:25:00 +0200http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/sauvez-moi-3263509.htmlhttp://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/je-plie-bagages-je-demenage-2994996.htmlJe plie bagages, je déménage...http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/images/proffacbk.jpg

 Je m'en vais voir ailleurs si j'y suis...
Qui m'aime me suive :p
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http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/commentaires-2994996.htmlMon, 10 May 2010 14:10:00 +0200http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/je-plie-bagages-je-demenage-2994996.html
http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/sur-mon-tricycle-en-roues-arrieres-j-me-barre-de-l-autre-cote-d-la-terre-aller-m-fumer-une-cigarette-est-ce-que-t-aurais-des-allumettes-saez-2984001.html'Sur mon tricycle en roues arrières, j'me barre de l'autre côté d'la Terre. Aller m'fumer une cigarette, est-ce que t'aurais des allumettes ?' [Saez]

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Article brouillon...Tout écrit en vrac...Sans effort de style...Mais voilà, c'était chouette de prendre le temps de mettre tout ça sur le papier ;)


Et je m’en fiche après tout. Je crois que je ne me suis jamais sentie autant en vie que ces derniers mois. Jamais senti aussi près de mon idéal de vie. De ce à quoi j’avais envie de ressembler.  C’est fou. Même si je ne sais pas quoi faire de moi l’an prochain. Demain ? Je sais pas bien. Même si mon mémoire bas sérieusement de l’aile.  Même si personne ne sert ma main dans la sienne.
Même si tout est un rien bancal, je vais bien. Je vais fabuleusement bien. Je me sens libre. Libérée. Une envie folle d’avancer. De vivre chaque seconde pour ce qu’elle est. Et rien d’autre. 

J’ai fait des listes à l’infini pour parer au vide qui s’installe. Avec des trucs aussi bête que ‘Ne plus prendre l’ascenseur mais les escaliers pour rentrer à la maison.’ C’est un but comme un autre non ?

J’ai décidé de continuer à virevolter à droite à gauche sans bien savoir où je vais, ni avec qui. Parce que c’est comme  ça que ça me va.

Parce que j’en veux encore.

Je veux encore de ces goûters nocturnes avec lui, à sortir une bouteille de bon vin rouge et les petits écoliers de Lu à 1 heure du matin devant Nikita. Encore des soirées avec elle à gribouiller des post-it-arc-en-ciel et rire devant Madagascar ou juste devant l’étendu de notre connerie. ‘Y a des jours où il ne vaut mieux pas croiser une huitre.’
Lui faire la cuisine à elle, un midi par semaine et oublier de lui offrir son kinder surprise à pâques. Passer une nuit à papoter sur msn avec elle après des mois de silence, et me rendre compte qu’elle me manque.
Ce que j’aimai aller manger des haribos chez elle le soir. Et puis ce soir-là où j’ai débarqué au bord de l’hystérie, mes cours pour le partiel du lendemain à la main. Ce soir-là où j’avais pour projet de manger patiemment chacune de mes feuilles, en espérant qu’elle s’imprime quelque part en moi. J’avais sans  doute alors trouvé plus judicieux d'aller frapper à sa porte.

Faire de mon appartement un hôtel de fortune pour les voyageurs de passage. Ceux  qui préviennent la veille, où deux heures avant qu’ils vont passer quelques jours à Lyon. 
Faire entrer un peu de Paris chez moi et jouer encore avec ses doigts sous la table au Mac Do. L’embrasser et lui trouver un goût de colza grillé. Comme l’huile à la maison. Avoir l’impression que quand sa bouche se pose sur la mienne, je mange une salade un dimanche chez mes parents. Et en sourire. Le laisser en plan juste avant l’heure de son train et sauter dans le tram qui passe. Lui laisser un baiser en souvenir. Mais rien d’autre. J’ai trop besoin de ma liberté.

Aller me balader avec lui dans nos campagnes. Rire de toutes les misères que lui font ses élèves parce qu’il vaut mieux ça qu'en pleurer mais aussi parce qu’il faut bien leur reconnaître une folle imagination. Parler de ce comptage printanier des papillons. Et de ses scèances de pendules chez Madame Tatou. Et sourire en majuscule de la diversité de mes amis. De leurs folies personelles qui les rend tellement exceptionnels. Rentrer tremper à nouveau, tout ça parce que j’ai couru après la pluie et les arcs en ciel pour les emprisonner sur la mémoire de mon appareil photo.

Sauter encore dans la mer en plein moi d’octobre toute habillée. Mêler mon rire au sien. Lui faire des cœurs en fraises tagada et des gâteaux au chocolat. Lui déposer encore milles livres et post-it-colorés dans son sac. Ne jamais m’arrêter de lui envoyer des cartes postales dès que l’envie m’en prend. Aller me coudre une robe-d’été-tout-comme-je-veux chez ma grand-mère sans tarder. Nous vouloir un peu plus au présent parce que j’ai l’impression que ça fait milles ans qu’on ne sait pas vu et j’ai des envies de te fredonner ‘Mistral gagnant’ au creux de l’oreille. Te gribouiller des mots-tendresse sur les bras. Ces bras dans lequel je me sens toujours un peu chez moi, peu importe la main de qui tu tiens. Tu reste un repère dans ma vie. Un de mes repaires préférés.

L’inonder de mails, parce que lui écrire, c’est tellement chouette. Quand est-ce que tu viens visiter la France ? Retourner courir sur les quais en pleine nuit avec lui et rester coincée dans les pavés à cause de mes talons. Pis se moquer du pauvre cygne mutant et des passants. Le rejoindre dans le énième pays où il s’est exilé avec son amoureux. Dis, tu ne veux pas aller en Australie l'an prochain? J'ai envie d'aller voir les kangourou ;) Reprendre l’avion parce que j’adore ça.  
Encore des fêtes, des rires, des nuits blanches, des sourires...

Passer du temps avec vous tous, avec tous ceux que je n’ai pas encore rencontré. Allez de l’avant, faire des projets, des n’importe quoi, des trucs qui tiennent pas trop droit mais qui puent le bonheur.
Rire.Sourire. Vivre.

Autant vivre au présent vu qu’apparemment c’est le seul temps dont je connais à peu près les accords.  

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http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/commentaires-2984001.htmlWed, 07 Apr 2010 00:00:00 +0200http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/sur-mon-tricycle-en-roues-arrieres-j-me-barre-de-l-autre-cote-d-la-terre-aller-m-fumer-une-cigarette-est-ce-que-t-aurais-des-allumettes-saez-2984001.html
http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/je-je-ne-sais-plus-tu-tu-m-egares-2982894.htmlJe. Je ne sais plus. Tu. Tu m'égares.

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Tu. Je. Tue. Nous. Fuis. Jeu. Nous. Je. Je ne sais plus. Tu. Tu m'égares.

C'est quoi ce brouillard de tendresse qui nous entortille à longueur de temps? Est-ce que je suis la seule à t'apercevoir au travers?
Est-ce que tu mens? Est-ce que tu m'envisages? Est-ce qu'on est trop sage?
L'envie de te croquer le coeur. La peau. Te saupoudrer tout entier d'étoiles filantes. T'écrire un arc-en-ciel au creux des reins.
T'avoir tout près. T'avoir trop près.

Tu. Je. Tue. Nous. Fuis. Jeu. Nous. Je. Je ne sais plus. Tu. Tu m'égares.

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http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/commentaires-2982894.htmlSat, 03 Apr 2010 19:18:00 +0200http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/je-je-ne-sais-plus-tu-tu-m-egares-2982894.html
http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/c-est-l-histoire-d-une-fille-sauvage-embrassez-la-si-vous-le-pouvez-toma-e-fille-sauvage-2982890.html'C'est l'histoire d'une fille sauvage. Embrassez-la si vous le pouvez' [Toma E - Fille Sauvage]http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/images/P1010393.jpg


En fait je me plains de tous ces gens-mystères, ces gens-points-d'interrogations, cyclotimiques-à-souhaits...
Mais la fille-courants-d'air, celle-qui-ne-s'attrappe-pas dans l'histoire, c'est bien moi.
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http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/commentaires-2982890.htmlSat, 03 Apr 2010 19:07:00 +0200http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/c-est-l-histoire-d-une-fille-sauvage-embrassez-la-si-vous-le-pouvez-toma-e-fille-sauvage-2982890.html
http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/jy-pense-et-puis-j-oublie-c-est-la-vie-c-est-la-vie-j-dutronc-2982889.html'Jy pense et puis j'oublie, c'est la vie, c'est la vie' [J.Dutronc]
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Ça fait du bien tu sais. Même après tout ce temps. Ça fait du bien de te faire descendre de ton piédestal. De te couper les ailes. Égratigner ton uniforme de super héro. De monsieur-zéro-défauts. Je ne me rappelle plus à l'angle de quelle rue j'ai égaré ton nom, à partir de quand j'ai pu respirer à nouveau normalement. Ça me semble si loin maintenant. Mais il y a des jours comme ça. Des jours-qui-ont-trois-ou-quatre-ans. Des jours où j'ai la bêtise de me demander ce qu'il te reste de nous. Malgré tout.
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http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/commentaires-2982889.htmlSat, 03 Apr 2010 18:59:00 +0200http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/jy-pense-et-puis-j-oublie-c-est-la-vie-c-est-la-vie-j-dutronc-2982889.html
http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/quand-la-deprime-me-racole-que-ses-maux-de-passe-me-chagrinent-yves-jamait-dimanche-2974222.htmlQuand la déprime me racole Que ses maux de passe me chagrinent [Yves Jamait-Dimanche]
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Je crois que j'ai compris le pourquoi du comment. Mis le doigt où tout déraille. Où ça fait mal. Où ça picote. Où ça débloque. Cette impression chronique d'étouffer. Manquer d'imploser à tous moments. Être obligé d'aller piocher les sourires au fin fond d'on ne sait où. S'oublier. Oublier de vivre. Je suis dans un entre-deux. Bloqué dans un espace-temps incertain, inconnu. Un de ceux que je déteste. Un de ceux où le passé fond sous mes yeux. S'émiette. Se désagrège. Prend l'eau. S'étiole. Et j'en passe. Un moment où tout ce qu'on avait bâti avec ardeur jusqu'ici prend fin. Mais j'ai la fâcheuse habitude de mettre fin à tout. A tout en même temps. Absolument tout. Ça faisait huit mois que ma vie marchait droit. Ou presque. Il ne faut pas trop en demander non plus. Et hop, je fous un grand coup de pied dans la fourmilière. Ça s'approche du besoin vitale chez moi. Chroniquement ça me prend. Ça me démange. Je me lasse tellement vite de tout. « Mais qu'est-ce que j'attends de moi ? Tout ce rien au bout de mes doigts. »Le passé se fait la malle et le futur est aux abonnés absents. Tout reste à inventer. A ré-écrire. Encore. Toujours. Je vis dans un espace-temps sans nom dans lequel je vois le passé disparaître sous mes pas. Me filer entre les doigts. Et ça fait tellement mal que n'arrive pas à vivre ces adieux au présent. Le futur est un temps que je n'ai jamais su conjuguer. Tout ce vide à remplir, tout ce rien qui me tend si grand les bras m'a toujours terrifié. Quand je prend le large, c'est sans bagages. Plus de boulot, plus d'amoureux, plus rien. Juste ma peur et mes doutes - Ceux-là qui s'invitent bien malgré moi à la fête. Je me sens tellement vulnérable dans ces moments-là. Tellement fragile. Instable. En demande de je ne sais quoi. En recherche permanente de qui je suis.


 

 
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http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/commentaires-2974222.htmlSun, 07 Mar 2010 18:34:00 +0100http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/quand-la-deprime-me-racole-que-ses-maux-de-passe-me-chagrinent-yves-jamait-dimanche-2974222.html
http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/la-vie-quotidienne-aliene-et-voile-la-vraie-vie-la-vie-quotidienne-permet-trop-de-compromis-helene-rioux-2971304.htmlLa vie quotidienne aliène et voile la vraie vie, la vie quotidienne permet trop de compromis. [Hélène Rioux]
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Je ne sais plus quoi écrire. Je ne sais plus écrire. Et pourtant j'aimerai tant sentir les noeuds qui se délient sous les pleins et les déliés que tracerai ma plume. Je suis perdue. Je ne sais plus où je suis. Où aller. Qui je suis. Qui je veux être. J'ai juste l'impression que ma vie n'est plus à ma taille. Voyez-vous, quand un nouveau jour commence, c'est un peu comme si j'essayai de rentrer dans un jean taille 36. J'étouffe. Tout me paraît trop. Ou pas assez la seconde d'après. Ma vie, c'est un peu comme manger des galettes de riz. C'est fade. Ça s'émiette entre les doigts. Mais ça se mange. Ça peut même réveiller les sourires si on y étale du Nutella. Mais c'est toujours pareil, à force c'est écoeurant.


 

 
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http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/commentaires-2971304.htmlSat, 27 Feb 2010 20:51:00 +0100http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/la-vie-quotidienne-aliene-et-voile-la-vraie-vie-la-vie-quotidienne-permet-trop-de-compromis-helene-rioux-2971304.html
http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/la-salade-c-est-pour-les-lapins-2971300.htmlLa salade c'est pour les lapins http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/images/DSCF4221.jpg
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C'était hier, c'était il y a mille ans.
Nos parenthèses intemporelles ont toujours un doux parfum de vacances,
  tendre fragrance d'enfance.
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http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/commentaires-2971300.htmlSat, 27 Feb 2010 20:46:00 +0100http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/la-salade-c-est-pour-les-lapins-2971300.html
http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/incroyablement-fort-et-incroyablement-pres-de-jonathan-safran-foer-2971284.htmlIncroyablement fort et incroyablement près de Jonathan Safran Foerhttp://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/images/extremement.jpg






Des petits bouts de tout et de rien. Des gribouillis. Des lettres. Des ratures. Des dessins. Des photos d’éléphant qui pleure. D’homme qui tombe des tours.  Des personnages tous plus incongrus les uns que les autres. Originaux. Captivants. 11/09/2001, l’horreur. Des messages sur un répondeur comme seul souvenir. Un vase bleu. Une clé. Et lui, Oskar. 9 ans. Petit prince à l’imagination fertile. Oskar. 9 ans.Qui cherche. Qui le cherche. Qui se cherche. Un labyrinthe. Une chasse au trésor.  Comment faire le deuil d’un être cher ? Comment vivre sans son père ?  Un cafouillis d’histoire qui s’entremêlent et se démêlent. De la poésie. De la tendresse. Des torrents d’innocence et de douceur.  De l’émotion à chaque ligne. A n’en plus pouvoir respirer. Le cœur qui ne sait plus comment battre.  Un bijou. Un petit rayon de soleil au milieu des nuages.










 
" Nous avons une règle de ne jamais écouter de musique triste, c'est une décision que nous avons prise très tôt, les chansons sont aussi tristes que celui qui les écoute, nous n'écoutons presque jamais de musique. " ”

" J'aime voir des gens réunis, c'est peut être tout bête, mais que puis je dire, j'aime voir des gens courir l'un vers l'autre, j'aime leurs embrassades et leurs larmes, j'aime l'impatience, les histoires que les bouches ne peuvent raconter assez vite, les oreilles qui ne sont pas assez grandes, les yeux qui ne peuvent absorber d'un coup tous les changements, j'aime les étreintes, les retrouvailles, quand quelqu'un cesse enfin de leur manquer....."

"Il y a des choses que je voulais lui dire mais je savais qu'elles lui feraient mal. Alors je les enfouis, les laissant me faire du mal à moi."


"Elle veut savoir si je l’aime, c’est tout ce que chacun veut des autres, pas l’amour lui-même mais savoir que l’amour est là, comme des piles neuves dans la lampe de poche de la trousse d’urgence du placard."

"Et si l’eau de la douche était traitée avec un produit chimique qui réagirait à une combinaison de choses, les battements du cœur,la température du corps, les ondes du cerveau, de manière à ce que la couleur de la peau change selon les humeurs ? Quand on serait extrêmement excité, la peau deviendrait verte, si on était en colère, on deviendrait rouge, évidemment, d’une humeur de mer de Chine, on virerait au marron, et quand on aurait le blues, on deviendrait bleu.
Tout le monde saurait comment tout le monde se sent et on pourrait être plus attentionné les uns envers les autres. Parce qu’on ne voudrait jamais dire à une personne dont la peau serait violette qu’on lui en veut d’arriver en retard, exactement comme en rencontrant quelqu’un de rose on aurait envie de lui taper dans le dos en lui disant «Félicitations !».
Une autre raison pour laquelle ça serait une bonne invention, c’est toutes les fois où on sait qu’on ressent très fort quelque chose mais qu’on ne sait pas pourquoi. C’est de la colère ? Ou en fait simplement de la panique? On est perdu et ça change notre humeur. Ça devient notre humeur et on devient une personne perdue, grise. Mais avec cette eau spéciale, on aurait qu’à regarder nos mains orange, pour se dire,Je suis heureux ! Pendant tout ce temps-là, j’étais heureux en fait. Quel soulagement !"

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http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/commentaires-2971284.htmlSat, 27 Feb 2010 20:31:00 +0100http://a-lombre-de-vos-sourires.cowblog.fr/incroyablement-fort-et-incroyablement-pres-de-jonathan-safran-foer-2971284.html